Poésies

Le Loup


Je m'enfonce dans la fôret
Je sais qu'ici réside un roi
Je suis venu pour le trouver
Sa tanière est proche de moi
Pourtant je ne l'aperçois pas
Il est en chasse pour les siens
Ce prédateur hors du commun
N'est d'autre que le vaillant loup
Qui ose le défier est fou
Il faut d'abord l'amadouer
Pour espèrer avoir la chance
De pouvoir un jour l'approcher
Lorsqu'est passée cette échéance
J'apercois dans ce corps de fer
Un âme pure, l'instinct d'un père
Un protecteur pour sa famille
Qui voit plus loin que nos pupilles.







Pensée isolée


Nous estimons les animaux
Comme des êtres dépourvus
D'une intelligence commune
Pourtant ils ont bien un cerveau
Peut-etre different du notre
Effectivement plus petit
Mais que contient vraiment le votre?
Le peu que vous avez appris
Se convertit en inepties
Tels que la guerre et l'égoïsme
Eux ne tue que pour se nourrir
Nous le faisons pour le plaisir
Ils se contentent du vital
Pour vivre ils se donnent du mal
Alors qu'avec tant de confort
On s'apitoie sur notre sort
Qui de la bête et l'être humain
Est donc le plus intelligent
Je ne suis pas non plus un saint
Je n'ai même rien d'aberrant
Je fais malgré moi bien parti
De cette race d'abrutis





La famille


Maman me marmonne un mot malsonnant
Papa peut pas parler parce qu'il porte une prothèse
Mon frère fait foirer une fête et fanfaronne
Ma soeur ressasse qu'elle sait saucer ses samusas
Et moi... J'écris.




P.S. : "la famille" est un jeu sur les sonorités...



Remise en cause


Dans le fond, qu'est ce qui m'a pris
Moi je ne sais que critiquer
C'est vrai le monde est imparfait
Le mieux aurait été d'agir
Or je n'ai fait que dénoncer
Les nombreux défaut de ma race
J'ai lu trop de contes de fées
Je me suis tant voilé la face
Sur les méfaits de l'être humain
Cela n'exclut que j'en suis un
Avec mes idées puériles
La vie ne tient que sur un fil
Autant en voir le bon côté
Tant qu'on peut il faut profiter
Et quand viendra la toute fin
Sans regrets je prendrai sa main.

ben-le-terrible, pur indofan et RHOK avant tout

Départ Douloureux



La vie sans toi est noire et blanche
Ce que j'écris n'a plus de sens
Le monde perdit sa beauté
A l'instant où tu m'as quitté
Je me souviens de ton sourire
Du son mélodieux de ton rire
Tant de fois ils ont éclairé
Mon air si grave et attristé
Toutes ces années de bonheur
Que nous avons vécus ensemble
Emplissent mes nuits de malheur
De souvenirs inoubliables
De vide affreux rempli d'émoi
Depuis longtemps déjà ta voix
Garde mon coeur hors du présent
Avant la vie paraissait rose
Ton départ l'a rendu morrose


ben-le-terrible,pur Indofan et Rhok avant tout

Maintenant voici un ptit rappel de règle de poeme (je l'ai trouvé sur internet) qui mévite de l'expliquer par moi meme et qui pourra pe etre vous aider a comprendre certaines anomalies dans le nombre de syllabes par vers


LA REGLE DU E MUET
A l’intérieur d’un vers le e final d’un mot ne se prononce pas si le mot suivant commence par une voyelle ou un h non aspiré.
« Comme une eau bleue entoure exactement une île. » Francis Jammes

Entre deux consonnes, le e muet se prononce toujours alors qu’on ne le prononce pas dans la conversation.
« Immenses mots dits doucement. » Paul Eluard

A la fin d’un vers on ne prononce jamais le e muet. Il forme alors la rime féminine. Il s’écrit e, es, ent.
« Où sont nos amoureuses
Elles sont au tombeau. » Gérard de Nerval



Bon jc pas si vous avez compris mé au pire je peux tjrs mettre les e prononcés en gras pour une meilleure lecture...

Coup de foudre




Au premier regard
Dès l'instant j'ai su
Perdu dans le noir
Oui j'ai entrevu
Ce flash éternel
A couleur de miel
Qui lui nous emmène
Au jardin d'Eden
Puis dans cet éclair
J'ai vu défilé
Un conte de fée
Tu seras ma paire
Nous vivrons ensemble
Hélas mon corps tremble
Est-ce réciproque?
Anxieux je suffoque
Es-tu dans mon cas?
Ton corps tient-il comme
Mon coeur bat pour toi?
Je ne le sais pas
Je doute de moi
Je doute de nous.


ben-le-terrible,pur Indofan et Rhok avant tout



"Ton corps tient-il comme
Mon coeur bat pour toi?" est inspiré d'un groupe dont le nom n'est plus à citer,le titre de la chanson,Le grand soir:
"Est ce que ton coeur bat encore comme le mien
Est ce que ton coeur se bat comme le mien"